Abbaye de Noirlac

Sons de territoires - Un site pour en savoir plus sur son environnement sonore

Quels sons fabrique-t-on, et quels sons entend-on à Bruère-Allichamps ? Comment l'ensemble des sons, qu'ils soient l'effet du travail ou la signature de la nature, la trace de la mémoire ou l'indice des relations humaines, dessine-t-il une appartenance commune à un territoire partagé ?
Comment les sons construisent-ils ce territoire autant qu'ils le révèlent ?
Chaque page de ce site répondra à ces questions. Bonne navigation !


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La Bibliothèque de sons vous permettra de réentendre, de mieux comprendre, et peut-être de mieux apprécier les différents sons des lieux où l'on vit, aujourd'hui, à Bruère-Allichamps.

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Désignation des objets sonores :

Bords de Cher

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« Le son de la rivière » qui traverse le territoire communal de Bruère-Allichamps charrie les identités multiples qui sont celles des zones qui le bordent –zones habitées, Bocage de Noirlac, anciens moulins, pâturages, gravières…Quant au fleuve lui-même, il se pare, à chacun de ces endroits, de sonorités spécifiques, aisément reconnaissables.

Dans cette séquence, il est aisé de reconnaître un débit important et un endroit agité, marqué par un bruit de fond massif et constant. Le son est continu, puissant, homogène. Il s’assimile à celui d’une soufflerie, d’un vent fort ou d’une machine.

Cependant, il laisse s’épanouir, au premier plan, d’innombrables micro-événements sonores constitués de très brefs sons ponctuels, de hauteurs contrastées. Une écoute attentive parvient à relier ces sons entre eux et à les entendre comme des successions de syllabes que quelqu’un prononcerait sans reprendre sa respiration.

Plus l’écoute est attentive, plus elle reconnaît des hauteurs identiques, se répétant de proche en proche, sur un rythme aléatoire. Au fil de l’écoute se dégage bientôt l’impression d’une zone de hauteurs prédominante, et d’une grande stabilité. Elle résulte de l’ensemble des hauteurs de sons présentes et finit par s’imposer comme ce que, en musique, on nomme une tonique. En réalité, l’oreille humaine est ainsi faite qu’elle ne peut s’empêcher de se reposer sur une telle tonique : elle l’anticipe, elle l’attend, …et elle finit par l’identifier au milieu de la multitude des composantes sonores. Qu’il s’agisse de notre environnement naturel, du son de l’atelier ou de l’ambiance de notre cuisine, notre oreille impose au milieu qui l’entoure ses propres cadres d’écoute.

Pourtant, cet endroit du Cher soumet notre oreille à une écoute captive, c'est-à-dire captée par un ensemble de sons résultant tous d’une même source. Guère de place pour entendre les oiseaux ni les batraciens, ni les moteurs de la ville. Mais notre oreille peut néanmoins choisir d’entendre tout cela, en identifiant, dans les sons de l’eau courante, d’autres types de sons revêtant les mêmes caractéristiques : celles de timbres familiers (sons cristallins du verre, borborygmes du nourrisson, entrechocs de feuilles ou de brindilles de bois sec) ou celles de formes analogues (sons multiples de certains feux, en plein air, comme des feux de broussailles, à Bruère, à la veille de l’hiver, ou son unique de l’autoroute semblant tout proche entre 23h et 6h du matin).

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